Les Fauvettes

Publié le par louis colombe

Bonjour, je vais vous parler d'une variété d'oiseaux : les fauvettes. Je ne vous les présente pas toutes mais seulement quelques unes.

La Cisticole des joncs
(Cisticola juncidis)
Cette minuscule fauvette rayée se signale par son chant étrange, une répétition sans fin de notes très aiguës et pénétrantes dzit émises au cours d'un interminable vol nuptial onduleux. Bien qu'elle ne soit apparentée à aucune autre espèce eurpéenne, on peut la confondre avec d'autres fauvettes, surtout quand elle se déplace dans la végétation basse. Elle construit un nid d'herbes, de plumes et de fils d'araignées suspendu dans l'herbe haute, 4-6 oeufs, 2-3 pontes, avril-juin.


La Fauvette passerinette
(silvia cantillans)
Vivant dans un habitat proche de celui de la fauvette pitchou, cette espèce passe aisément inaperçue, sauf lorsque le mâle s'élance pour son bref vol chanté. On le distingue alors aisément à sa moustache blanche ; les femelles et les immaures sont plus délicats à identifier.Elle fait un petit nid soigné, bas dans la végétation, 3-4 oeufs, 2 pontes, avril-juin.


La fauvette grisette
(silvia communis)
Oiseau des terrains dégagés avec des buissons bas et des fourrés, la fauvette grisette se faufille souvent bas dans la végétation dense. Elle se signale par ses cris d'alarme et émerge souvent pour repousser l'intrus. Elle chant volontiers, depuis un perchoir ou à l'occasion d'un bref vol sautillant. Elle construit un petit nid de tiges dans un buisson bas, 4-5 oeufs, 2pontes, avril-juillet.


La Locustelle tachetée
(Locustella naevia)
Cette fauvette passe la plupart de son temps cachée dans la végétation dense, se faufillant tel une souris à la recherche de nourriture. On ne la voit en général que très brièvement lorsqu'elle pénètre dans un buisson pour s'y cacher. Mais elle n'est pas avare de son étrange chat imitant un stridulation d'insecte, qui retentit souvent le soir. Elle fait un petit nid d'herbe et de feuilles, 5-6 oeufs, 2 pontes, mai-juillet.


La bouscarle de Cetti
(Cettia cetti)

Petite fauvette sombre, toujours difficile à voir, la bouscarle de Cetti se tient d'ordinaire hors de vue dans la végétation dense. Pourtant, si elle signale souvent sa présence par son chant sonore et explosif, elle se déplace entre deux phrases, ce qui rend plus difficile encore son observation. Son nid est un nid d'herbes et de feuilles, 3-5 oeufs, 1-2 pontes, avril-juin.



La Rousserolle turdoïde
(Acrocephalus arundinaceus)
Fauvette massive, presque de la taille d'une grive, la rousserolle turdoïde ne passe pas inaperçue lorsqu'elle chante à la cime d'un roseau. Son chant tipique est rauque avec des notes croassantes. Malgrès sa taille, elle peut habiter de peits massifs de roseaux ou de hautes herbes, souvent le long de rivières ou de canaux. Son nid est profond, suspendu aux roseaux au dessus de l'eau, 3-6 oeufs, 1-2 pontes, mai-août.


Le Phragmite des joncs
(Acrocephalus schoenobaenus)
Oiseau au plumage contrasté et au chant sonore varié, le phragmite des joncs est commun dans les habitats humides et marécageux. Il fréquente les roselières mais pas toujours, parse qu'il préfère chercher sa nourriture dans un végétation variée incluant saules, aubépines, et haies bordant les cannaux. Son nid est fait d'herbes et de mousses, 5-6 oeufs, 1-2 pontes, avril-juillet.




Publié dans oiseau

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article